Ce n’est pas juste une histoire d’assistanat. C’est une histoire de confiance, de lien, et de transformation.
Écrire cet article me tient particulièrement à cœur.
Ce n’est pas facile d’ouvrir la porte de sa vie personnelle, encore moins quand celle-ci est étroitement mêlée à la sphère professionnelle.

Depuis 8 ans, je travaille avec mon frère. J’ai été sa salariée, aujourd’hui je suis son prestataire.
Et dans ce parcours partagé, il y a eu une bascule fondamentale : le regard qu’il portait sur moi, sur mon métier, et sur le rôle d’une assistante.
Un début sans mode d’emploi
Quand j’ai commencé avec lui, son entreprise venait de naître.
Et moi, j’avais juste mon BTS GPME en poche. Pas de cadre, pas de structure, mais une mission : mettre de l’ordre dans le chaos.
Il avait besoin d’aide.
Mais il ne savait pas encore à quel point il avait besoin d’organisation, d’anticipation, de relation client fluide.
Il cherchait une exécutante. Il a trouvé une partenaire.
Et c’est là que tout a commencé à changer.
Mélanger le pro et le perso : un défi du quotidien
Travailler en famille n’a rien d’anodin. Il faut apprendre à poser des limites, à parler autrement, à garder la posture pro dans les moments tendus.
Je me souviens lui avoir dit un jour:
« Je ne suis pas un gars de chantier, alors parle-moi autrement. »
Et il a compris.
Peu à peu, il a ajusté sa posture.
Il a vu que je ne “faisais pas que suivre”, je pilotais, j’anticipais, je posais des questions stratégiques.
Et il a reconnu ce que je lui apportais vraiment.
Ce que ça a changé pour lui
Le changement de regard n’a pas été qu’émotionnel. Il a été structurel.
Voici ce que ça lui a permis :
Du temps libéré, il a arrêté de porter seul toutes les micro-tâches.
Une entreprise structurée, avec des process clairs, des outils adaptés, des suivis efficaces.
Une posture de dirigeant renforcée, il a pu se concentrer sur son cœur de métier, déléguer en confiance, et se projeter.
Et surtout…
Il a compris que l’assistanat moderne n’est pas une fonction d’exécution, mais un rôle d’appui stratégique.
Aujourd’hui, il ne me présente plus comme “mon assistante”, mais comme “ma collaboratrice de confiance”.
Et ça, pour moi, c’est une victoire.
Ce que je retiens de cette expérience
Il a fallu de la patience, du dialogue, des recadrages parfois.
Mais cette expérience m’a appris que changer les regards commence par incarner sa valeur.
Et c’est ce que je fais, chaque jour, avec mes clients chez GAC Solution.
Je veux continuer à défendre cette vision :
Celle d’un assistanat intelligent,
D’une relation de confiance,
Et d’un travail de fond qui permet aux entrepreneurs d’aller plus loin, plus sereinement.